mardi 29 mars 2016

Tous responsables



Il y a 15 ans, mais la date officielle reste incertaine,  Bruno Manser disparaissait dans les forêts du Sarawak.
Assassiné presque en silence… c'était avant l'Internet.

Voici ce que nous disait cet « Eco-Guerrier » précurseur :
« C’est à nous de connaître la répercussion de nos gestes sur des vies dont la plupart d’entre nous ne savons rien.
Savoir que, quand nous achetons du bois venu du Sarawak-Bornéo (Malaisie), notre geste équivaut à une condamnation à mort »
Aujourd'hui comme pour la destruction presque achevée des forêts de Malaisie,  les « consommateurs » s'offrant des tickets d'entrée pour le Marineland doivent connaître et mesurer les conséquences de cet acte d'achat.
Mieux informés ils pourront alors évaluer en conscience leur responsabilité individuelle dans la chaîne de production de cette sinistre industrie et décider de ne plus en être les complices actifs.

Mieux renseignés ils cesseront d'être l'acteur indispensable alimentant la poursuite d'une multitude de pratiques douteuses et honteuses liées au fonctionnement des Parcs Marins du monde entier.

Ils refuseront de cautionner la vie misérable de ces extra-terrestres complexes que sont les orques, dauphins, mais aussi les ours polaires, tous exploités comme variable d'ajustement du chiffre d'affaire de ces lieux d'amusement obscurantistes.

L'invitation à débattre dimanche 27 mars lancée au nouveau directeur de Marineland Arnaud Palu par Paul Watson et Pierre Robert de la Tour est restée sans effet… qui en doutait ?

Aucun des protagonistes sans aucun doute, la seule annonce acceptable ne pouvant être que l'annonce claire d'un changement de concept radical.
Or, il n'y a clairement pas dans cette entreprise commerciale le début d'un commencement de remise en question de leur vision de l'avenir (comme le serait par exemple un vrai projet pédagogique à base de réalité virtuelle ou augmentée)
Ils sont rétrogrades, et leur modèle économique archaïque n'a pour seul objet que de « sauver les meubles » par l'artifice d'un habillage cosmétique et de phrases creuses. 
Leur corps de métier est l'amusement de masse, l'hôtellerie, l'OPTIMISATION DU PROCESS EVENEMENTIEL comme l'a dit très clairement l'ancien Directeur Bernard Giampaolo, « muté » à la suite des dernières inondations dévastatrices. 
Dans cette logique d'entreprise, il n'y a rien à attendre de sensible ou ressemblant à une véritable éthique, ça ne fait pas partie de l'univers mental des actionnaires du Groupe Parques Reunidos pas plus que l'idée de paix universelle n'a de sens pour un marchand d'armes.

1 commentaire:

  1. Après avoir vu le documentaire Blackfish, je ne peux que vous soutenir. D'ailleurs, tout le monde devrait visionner ce documentaire. On ne peut pas permettre à des actionnaires de s'enrichir sur le dos d'animaux sauvages exeptionnel enfermés dans des baignoires avec pour motif : ils sont aussi heureux en captivité qu'en plein océan, pour preuve ils se reproduisent, ils sont donc bien traités. C'est faux ! Si vous aimez ces animaux, boycottez ces parc et regardez Arté.

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