vendredi 3 août 2018

Désobéissance !


22 juillet 2018

Action de Désobéissance Civile
BLOCAGE DE L'ENTRÉE DU MARINELAND D'ANTIBES

Communiqué citoyen :
Eaux chlorées et souillées d’excréments.
Bassins prisons exigus.
Promiscuité atroce due à la surpopulation et au manque d'espace.
Violences entre congénères.
Manque d'activité. Manque d'interaction.
Ennui.
« Voici résumée en quelques mots la vie des animaux détenus captifs au sein du Parc Marin Marineland d'Antibes.
En 2000, Roland Lepoype fondateur du parc affirmait :
« J’ai créé Marineland pour mieux faire connaître les animaux marins et mieux les défendre face aux massacres dont ils étaient victimes » son souhait était que « petits et grands repartent en ayant appris quelque chose ».

Effectivement, nous avons appris.

Nous avons appris que la captivité tue.
Le fait que celle-ci soit objectivement désastreuse pour les cétacés ne relève nullement d’une spéculation anthropomorphique.

Depuis l'ouverture du parc, pas moins de trente dauphins et de huit orques, entre autres, y ont laissé leur vie.
Ces animaux, capturés dans leur milieu naturel et séparés de leur famille ont passé leur vie de prisonniers à exécuter des tours à destination d'un public inconscient des rouages du système, persuadé du bien fondé calomnieux et des images lissées de la réalité que présente Marineland.

La réalité, nous la connaissons.
Des animaux qui souffrent.
Des animaux qui meurent.
Des animaux dans la détresse la plus complète, applaudis pour leur dressage réussi.
A l'heure où la mouvance est à la prise de conscience animaliste, à l'heure où nous mettons des mots sur le fait que les animaux sont des êtres sentients, nous ne pouvons feindre d'ignorer l'atrocité et l'absurdité égoïste de la captivité.


Dimanche 22 Juillet 2018, cinquante militant.e.s animalistes ont décidé d'agir lors d'une action citoyenne.
Enchainés, ils ont bloqués l'entrée principale du parc durant plus de trois heures.

Sous les moqueries du personnel de l'établissement, feignant de pleurer lorsque nous parlions de la condition des animaux captifs.

Malgré les menaces et les intimidations des forces de l'ordre présentes sur les lieux.
Nous sommes restés debout, brandissant des slogans prônant la réhabilitation et dénonçant la condition des prisonniers de cet enfer à destination des visiteur.ses dont plus d'un.e a fait demi-tour.

Cette action ne signe que le début de l'offensive à l'égard de Marineland.
Jusqu'à ce que le parc ferme ses portes, nous serons là.

Lorsque les lois sont injustes, nous nous devons de leur désobéir. »


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