lundi 24 août 2015

ENQUÊTE / REMOUS DANS LES PARCS AQUATIQUES

Antenne 2 hier : 

4 minutes de développement pour un traitement très prudent à base de point d'interrogations et de phrases au conditionnel sur ce sujet pourtant désormais très largement documenté.

Faussement polémique la conclusion viendra du chef de la ménagerie déclarant que les anciennes méthodes de conditionnement des animaux ont été abandonnées et que tout cela est désormais « friendly » mais que, et bien oui !…, il faut bien faire de l'argent, essentiellement pour améliorer le bien-être des animaux (sic).

La mémoire n'étant pas le fort du pigiste TV, on lira alors en complément et avec profit la véritable feuille de route du Marineland clairement tracée dés l'origine par sa Direction, ainsi que les bizarreries entourant la légalité de l'implantation de l'entreprise et attendant encore un travail de véritable investigation journalistique.

Il est vrai que cela demande plus de 4 minutes de concentration et que c'est donc une tâche hors de portée des « grands media » formatant l'opinion.

Antenne 2 : le reportage pompeusement qualifié d'ENQUÊTE est un survol rapide et superficiel et la justification avancée serait probablement que ce format de 4 minutes impose une simplification adaptée à la « ménagère de moins de cinquante ans ».

Nice-Matin : C'est un léger mieux par rapport à la presse locale (Nice-Matin) tout simplement achetée par la promo intensive de ce gros annonceur local ou encore TF1 hier, la reprenant scandaleusement in-extenso sans le moindre recul critique un peu professionnel.

On notera ICI comme LA que le quotidien régional a d'autres chats à fouetter !

Heureusement que l'Internet existe, et pourvu que ça dure !

La route est encore longue…

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(FRANCE 2)

Mis à jour le 24/08/2015 | 00:31 , publié le 24/08/2015 | 00:31

Dans le bassin du Marineland, une chorégraphie dans laquelle l'homme et l'animal ne semblent faire qu'un, c'est ce que vend le parc dans un spectacle à 10.000 spectateurs chaque jour.
Mais derrière ces belles images, des accusations et des manifestations, comme la semaine dernière devant le parc à Antibes où les militants ont dénoncé les conditions de captivité des animaux. Selon eux, pour assurer les spectacles tous les abus sont commis pour dresser les orques et les dauphins qui seraient même privés de nourriture.
Une méthode bel et bien terminée ?
A Marinland la critique passe mal. Tout serait fait pour le bien-être animal et 600 kilos de poissons sont distribués tous les jours en fonction du poids et de la santé des cétacés. Priver les animaux de nourrir pour permettre un dressage plus facile, c'était bien la technique utilisée ici jusque dans les années 80. Mais Marineland dit avoir changé de méthode.

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