dimanche 17 avril 2016

Marineland et l'uchronie* Nice-Matin


*Uchronie :
nom féminin (du grec ou, non, et khronos, temps)
Reconstruction fictive de l'histoire, relatant les faits tels qu'ils auraient pu se produire.


Utopie réaliste ?
Aujourd'hui, il est grand temps que la ligne éditoriale de Nice-Matin se remette en question concernant sa manière d'aborder l'analyse de la réalité objective de l'intolérable vie carcérale des cétacés et des ours polaires dans le Parc Marin azuréen, comme plus généralement sur l'exploitation commerciale de la faune sauvage exotique qui y est faite.

Depuis des années, on assiste à la reprise systématique quasi in-extenso des arguments de vente du Service de Presse de Marineland dans les colonnes du quotidien régional.
S’y ajoutent les placards publi-rédactionnels purs et simples et autres pages entières de publicité, quand ce n’est pas de la désinformation sponsorisée sur l'Internet.

Le choix des mots 

« Quand les Anti-Marineland harcèlent Castorama »

titre le journal le 15 avril pour signaler l'arrêt d'une opération de co-branding Castorama / Marineland annulée par Castorama en 48 heures.
Définition :
Harceler : Soumettre quelqu'un à des demandes, des critiques, des réclamations continuelles
Compte tenu des déclarations de l'enseigne rapportés par ce même journal dans le même article :
« Soudainement, nous avons reçu un tas d’alertes sur la maltraitance des animaux.
Alors nous avons retiré les affiches qui étaient en place depuis quelques jours »
…le titre de Nice-Matin aurait pu (du ?) être :

« Quand les Anti-Marineland informent Castorama »

ou encore, (idéalisons le rédacteur !) 

« Quand les Anti-Marineland alertent Castorama »

Aujourd'hui 17 avril, le score de la manifestation s'élèverait - toujours selon le quotidien régional - à 70 manifestants.
Un chiffre très nettement sous-évalué et que je fixerais pour ma part autour de 200 personnes contre les 104 modestement annoncés par les organisateurs.


Les rédacteurs de la PQR ne tempèrent légèrement leurs enthousiasmes pour Marineland que depuis le déchaînement de l’opinion et de la presse (inter)nationale contre les parc marins.
Mais c'est manifestement très douloureux.
Une tonalité rédactionnelle systématique qui par ailleurs n’a pu que rendre sans cesse plus criant le conflit d'intérêt jouant au détriment d'une véritable information du public.

Il est choquant que Nice-Matin ne soit qu'une simple caricature de propagande comme la parution du 18 mars 2016 clamant en première page  « La renaissance » du Parc.


Un choix de manchette tout sauf innocent et dont la définition indiquée par le Larousse est la suivante : 

« Mouvement de rénovation culturelle et artistique » 

… sans rire ?
et les pages suivantes sont à l'avenant.


Un point de non retour a été atteint le 28 mars, dans l’article « le meilleur du pire » du rubricard Lionel Paoli au ton scandaleusement léger et méprisant à l'encontre de l'ensemble comme de chacun(e) des opposant(e)s à cette industrie du spectacle de nature archaïque.

Ce papier condescendant et truffé de sous-entendus nauséabonds ne pouvait rester sans réponse.
Celle-ci a été formulée vertement sur Stop-Marineland au grand mécontentement de son auteur, surpris de devoir assumer publiquement ses propos approximatifs diffusés pourtant à environ 300 000 exemplaires.
Manipulation Marineland a largement développé en détail et avec une précision chirurgicale le dérapage du journaliste.

1 commentaire:

  1. Prémonitoire ?! vite une amulette pour la suite ! https://stop-marineland-antibes.blogspot.fr/2016/12/le-bal-des-maudits.html

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