mercredi 11 novembre 2015

Le Guardian / 5 novembre (traduit par la Communauté)

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Le Guardian

Article du 5 novembre 2015


SeaWorld lutte toujours contre les retombées du film Blackfish alors que ses bénéfices chutent de 10 millions de dollars cette année.
La fréquentation des parcs à thème sur les orques à San Diego et San Antonio continue de baisser après le documentaire de 2013 critiquant le traitement des cétacés par l'entreprise.

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Le mois dernier, les autorités californiennes ont interdit à SeaWorld de tenter de planifier la reproduction de nouvelles baleines via un projet d'extension de ses bassins de San Diego, d’un montant de 100 millions de dollars.

SeaWorld a averti jeudi ses investisseurs que ses bénéfices de cette année chuteront à nouveau de 10 millions de dollars cette année, en raison de la baisse continuelle de fréquentation de ses parcs à thème sur les orques à San Diego et San Antonio.

L'avertissement a atteint les actions de SeaWorld qui ont perdu la moitié de leur valeur depuis la sortie de Blackfish, un film documentaire énumérant les mauvais traitements présumés des baleines dans ses parcs, provoquant une chute de 9% à 17,80 dollars en début de séance à Wall Street.

Joel Manby, nouveau directeur général de SeaWorld, a déclaré qu'il était « très déçu » de voir des bénéfices prévus pour 2015 amputés de 370 à 360 millions de dollars. La société a déclaré que la baisse de la fréquentation, causant les plus grandes chutes lors des trimestres précédents, était due à la poursuite des « défis infligés à la marque SeaWorld » découlant du film Blackfish.

Le documentaire, sorti en 2013, affirmait que le traitement infligé aux baleines par l'entreprise avait provoqué un comportement violent des animaux, contribuant ainsi à la mort de trois personnes.
Manby a refusé de préciser exactement le volume de la perte de fréquentation du Parc de San Diego, mais a déclaré que sans la désaffection en Californie et au Texas, la fréquentation globale de la société, qui exploite également la chaîne Busch Gardens, aurait été meilleure que l’année précédente.
La société ne révèle pas le taux de fréquentation pour chaque parc. Mais les chiffres des autorités de San-Diego ont montré une baisse de 17% de la fréquentation au parc en 2014 de 4,5 à 3,7 millions de dollars.
Manby, engagé au poste de Directeur Exécutif plus tôt cette année, a déclaré qu'il reconnaissait que la compagnie « avait clairement beaucoup de travail à faire » pour restaurer la confiance du public. Il a dit également que la compagnie avait remarqué une amélioration de la confiance du public envers SeaWorld à la suite d'une campagne de publicité de plusieurs millions de dollars composée de spots télévisés et d’actions sur les médias sociaux afin de contrecarrer les campagnes ininterrompues des militants des droits des animaux.

Cependant, la société a continué à faire face à des revers en provenance des autorités publiques.
Le mois dernier, les autorités californiennes ont interdit à SeaWorld de tenter de planifier la reproduction de nouvelles baleines au moyen d’une extension à 100 millions de dollars de ses bassins à San Diego.
Manby a promis de lutter contre cette interdiction devant les tribunaux.
Il a également été révélé au cours du trimestre que SeaWorld avait envoyé un employé pour  infiltrer Peta, le groupe de défense des animaux menant la plupart des manifestations contre la société.
Manby a admis que la société n'avait pas agi assez rapidement pour répondre aux retombées négatives de Blackfish sur le public et l’évolution des comportements de ses clients, mais a annoncé qu'il allait révéler une nouvelle stratégie lundi.
« Je suis très heureux de la façon dont nous faisons évoluer la marque SeaWorld afin de la faire correspondre à l'évolution des attentes de nos clients, » a-t-il dit.

Traduit par la Communauté
Isabelle vdWende
Max Berthy

Le renforcement des campagnes de promotion de Sea Word pour tenter d'enrayer le déclin est à rapprocher de l'intensité inhabituelle de la campagne de promotion du Marineland d’Antibes pour la saison 2015 (Panneaux d'affichages jusque dans les métros parisiens).

Alors… à mêmes causes mêmes effets ?

* Merci à Laura Mortarini

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