Il ne sera pas question ici de Marineland, mais à nouveau de la façon qu'a le quotidien régional
NICE-MATIN de (mal)traiter l'information locale en raison de :
- l'incompétence ?
- la négligence ?
- l'inculture générale ?
des pigistes en charge.
On trouvera déjà
ICI une réaction à ce type de dérapage lamentable.
Quelques jours plus tard, j'en appelais même au respect de la déontologie de son métier le Rédacteur en Chef et pointais vers un autre Blogue documentant largement cette
« bavure ».
Il semblerait qu'une piqûre de rappel soit nécessaire car le même laisser-aller de la rédaction de Nice-Matin a validé cette fois (de trop) la publication d'un papier - non signé - affligeant…
Voici en effet qu'une
MANIFESTATION NATIONALE, s'exprimant également à Nice dimanche 19 juin et prenant position contre les abattoirs et les massacres industriels de masses des animaux dit
domestiques fait les frais d'un non-professionnalisme chronique et démontre l'incapacité évidente du quotidien à produire une information de qualité
digne de ce nom et à tenir son rang d'organe d'information locale.
Si le travail journalistique consiste entre autres à faire mieux comprendre à ses lecteurs les courants variés parcourant la société, à les expliquer, voire même à argumenter
« contre », cette glissade indigne est alors au journalisme ce qu'une blague Carambar est à la philosophie des Lumières.
L'auteur anonyme mais couvert par son employeur réussit en quelques lignes d'une rare indigence imbécile à faire la démonstration du pire de ce peut imprimer ce journal, un acte qu'il parachève d'une
faute grave de désinformation consistant à minimiser avec une mesquinerie troublante le nombre de participants.
Quelques grossiers préjugés simplistes de comptoir se manifestent sournoisement en guise d'argumentaire, aucun développement ne renseigne sur les tenants et les aboutissants de l'événement.
Le mépris total et insultant pour les acteurs impliqués est patent et leur action est réduite en quelques mots à des pitreries burlesques et inconséquentes.
Mais gageons que les effets induits seront bien plus graves pour Nice-Matin : en se conformant servilement à ce qu'ils imaginent être la grille de lecture de son public de base, l'auteur et donc la Direction de la Rédaction les insultent également en les assimilant à un ramassis de
« beaufs », mâles et femelles.
Souhaitons que cette politique rédactionnelle d'auto-destruction s'avérera aussi rapide qu'efficace…
Pour la postérité et les écoles de journalisme, l'article de Nice-Matin du lundi 20 juin 2016 :
« Le poisson pané ? », hurle un chevelu au mégaphone.
« C'est de la violence », s'époumone la foule en face.
« Ouaf, ouaf », s'égosille un chien en laisse.
« Le jambon ? » : « c'est de la violence ! », « Ouaf, ouaf ».
« Les côtes de bœuf ? »…
Une cinquantaine de militants anti-abattoirs a manifesté, hier sur la place Massena à Nice. Derrière une grande banderole et des pancartes montrant des cochons ensanglantés, des veaux conduits à la mort, des oies avec un cœur, ils ont scandé : « Les humains, les animaux, nous sommes tous égaux ! Justice pour les animaux ! ».
Vegans pour les uns, juste anti-carnivores pour les autres, tous partisans de la révolution alimentaire, ils ont promis un combat total contre la boucherie : « Nous sommes des soldats de la première armée non-violente du monde. Nous aurons des ampoules aux pieds, des bleus aux bras, du sang dans les cheveux mais nous marcherons contre le vent. Nous sommes déterminés, nous entendons leurs cris…»
…et pour développer la plasticité neuronale des galériens de la pige et élargir leur champ de conscience sur le vaste monde, voici sur le sujet les considérations d'un autre
« chevelu »,
Aurélien Barrau, accessoirement astro-physicien :
Le combat animalier est frère des combats d'émancipation et de libération
Mise à jour du samedi 25 juin 2016
Voici l'étrange droit de réponse… mais de Nice-Matin qui
« répond » donc sans citer précisément les questions qui lui on été posées, le lecteur de PQR s'en contentera…
Evidemment,
c'est un surréaliste droit de réponse à des réactions et des sources que le journaliste
ne publie pas, qui ne donne pas les termes des reproches et des
remarques émis…, « le coup du mépris » habituel et
l'union sacrée d'une presse qui, de moins
en moins crédible est devenue inaudible… qui se délite sous nos yeux
effarés.
Vous allez voir que ces Gardiens des Libertés, drapés dans leur
dignité rapiécée couineront bientôt : « Le fascisme ne passera pas ».
Pour les « plumitifs » c'est quasi comique à observer !
et le débat bat son plein sur l'internet…
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