jeudi 19 décembre 2019

Black Friday : Orques usagées à vendre aux plus offrants…

Un billet invité de Isa-Glm Vg Wende


Décembre 2019.

• Parution d'une lettre d'Ingrid Visser, la biologiste marine spécialiste des orques, adressée au président français, comme quoi elle a eu vent du projet d'un transfert des orques du Marineland vers la Chine et le suppliant d'intervenir pour les garder ici sous protection de notre législation.

• L'association de protection animale One Voice lance une pétition protestant contre ce transfert et réclamant un sanctuaire pour elles.
Certes, les vendre avant que le vent de la ruine et de la faillite ait fini de tourner, c'est une option rentable, mais alors que leur réorientation devrait rimer avec le financement de la réhabilitation de leurs clowns forcés, on sait très bien que le fric qu'ils ont gagné sur leur dos et qui devrait servir à payer cette réhabilitation, a été claqué, distribué aux actionnaires du fonds d'investissement anglais derrière Parque Reunidos... l'océan est immense, le monde des gougnafiers tout petit...

En revanche l'est tout autant celui des zoos, qu'il s'agisse d'une vente ou d'un « simple » transfert dans un parc situé en Chine mais appartenant déjà à Parque Reunidos.

En effet, rappelons que le zoo de Beauval s'enorgueuillit et récolte les retombées financières d'un « programme » d’élevage en « partenariat » avec la Chine, pour les emblématiques pandas (le petit panda actuellement séquestré et malmené en public lors de son anniversaire en 2018, ayant le malheur d'être un mâle, ne connaîtra jamais la liberté et le loisir de choisir ses partenaires qui lui seront imposées dès et tant qu'il aura du sperme, alors que les retombées sonnantes et trébuchantes tombant dans la poche de Beauval ne verront pas un centime consacré à la protection de son biotope naturel où des dizaines de pandas pourraient s'épanouir librement). 

Or le président des zoos français, qui avait activement participé à la casse de l'arrêté sur les delphinariums en Conseil d'Etat, n'est autre que le patron de Beauval.
Lequel n'ayant déjà aucun scrupule pour rentabiliser jusqu'au dernier os chaque animal tombant dans des griffes cupides, n'a aucun intérêt à se mettre « mal » avec « les Chinois » ! rageux qu'il doit être qu'après la gaffe de Ségolène Royal, qui a rendu public son propre projet de delphinarium, et le tollé général y compris de ses habitués, il ait dû le remettre sans sa poche.

Mais s'il ne fallait pas se laisser abuser par un possible joli coup médiatique ? par une opportune « fuite » interceptée, le champ de la manipulation médiatique envisageable est ouvert :

- Faire faire sa pub par les associations, et remplir le parc et l'hôtel aux carnets de commande vides pour Noël, pour que les amateurs d'animaux en boîte affluent « pour une dernière fois » voir les orques « qui risquent de partir en Chine », déjà qu'ils sont tout contents de ne pas « avoir à faire un voyage » pour en voir... grâce à un bien tiède et laconique « démenti » relayé par un simple titre l'affirmant dans Nice-Matin, repris par 20minutes.fr et 1001infos, qui ne suffit pas à C'est Assez pour y croire, dans sa lettre ouverte pour réclamer du Marineland qu"il  « se mouille » plus que ça.
De fait les orques ne leur appartenant pas, mais propriété de leur maison-mère, cela ne les engage à rien, et il n'y a guère que la sauvegarde des emplois dédiés qui pourrait inquiéter le Marineland.

- Noyer le poisson de leur incompétence et faire abandonner aux plus pusillanimes l'idée même de se battre contre leur captivité, en agitant l'épouvantail « des vilains chinois ».
Le sophisme du « il y a pire ailleurs donc je suis le meilleur donc c'est très bien ce que je fais » est vite admis par pas mal de commentateurs, un piège que, appuyée par One Voice, relaie malgré elle Ingrid Visser.
Laquelle - en s'adressant au Président Macron, et non au ministre de tutelle des cirques marins français, en ayant comme seul maigre argument « les pauvres petites bêtes mal soignées », et non la remise en cause de la marchandisation et de l'esclavage scandaleux d'êtres reconnus en Inde comme personnes non-humaines - se heurte de plein fouet au mur de la logique de rouleau compresseur dudit président (qui doit bien rigoler, lui qui vient par ailleurs de signer un nouvel accord d'exportation de viande française avec... « les Chinois »!) : valoriser les actifs potentiels qui dorment ou ne rapportent pas assez à son goût tant qu'ils valent encore quelque chose (on le voit déjà à l'œuvre avec les arbres centenaires de nos forêts actuellement rasées, embarqués directement dans des camions... chinois, dans le silence médiatique qu'il convient aux saloperies discrètes et de l'indifférence au monde du Vivant utilisé systématiquement comme une planche à billets).
Ramener le sort des cétacés confinés dans un delphinarium à des considérations dignes d'un refuge SPA, c'est louper de loin l'enjeu civilisationnel d'un monde agonisant, agité des derniers soubresauts d'une asphyxie par l'argent sale, dont les animaux sont les premières victimes.

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Voici comment le monde vient à sa fin.
Aucun éclat, juste une faible plainte
- T. S. Eliot, the Hollow Men -
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MISE A JOUR 

Dans cette même optique d'abolition d'esclavage animalier, courant janvier 2020 l'association
C'est Assez lançait une pétition en ligne pour octroyer le statut de personnes non humaines aux Cétacés (comme c'est déjà le cas en Inde).
SVP n'hésitez pas à la signer vous aussi si ce n'est déjà fait.






mercredi 21 août 2019

Novlangue au Marineland

«1984» - George Orwell / La novlangue, instrument de destruction intellectuelle

Ne nous laissons pas entraîner par les mots, et les mots penser à notre place !

MARINELAND  / Edito de la plaquette de désinformation 1999
Il suffirait donc de l’imprimer pour donner à croire qu’il faut encourager des vocations pourtant exclusivement nombrilistes («je me fais plaisir d'abord») à «dédier leur vie» (façon apostolat bidon et faux altruisme !) en s’efforçant avant tout d'oublier dans la foulée (mais ça, la plaquette ne le dit pas évidemment) que cette «vocation» permettra le développement pendant de longues années encore de cette filière si juteuse pour les actionnaires alors qu'elle repose pourtant sans le moindre questionnement moral sur la mise en esclavage et des travaux forcés d’une autre espèce

Tout ça «au service de la Nature» (les spectacles de nuit en étant probablement une des plus brillante démonstration !)… bien sûr puisqu'on vous le dit avec toutes les postures d'autorité possibles.

La Direction de la Communication enfile donc pour l’occasion la Blouse Blanche de Responsable de la Pédagogie et convoque le public ainsi censé être déculpabilisé à bon compte (et donc implicitement considéré comme ignare) à croire que l’ensemble de ce business-plan aurait un quelconque rapport avec la pédagogie et la protection de la biodiversité.
Ce flambeau étant porté - ça va de soi - par cette machinerie Marineland toute dédiée mais pour de vrai cette fois à générer du fric plutôt que quoi que ce soit d'autre de positif.

Le pathos de Mr Duncan

Il nous parle de lui, uniquement de lui… qu'est ce qu'on en a faire ?, sérieusement… à l'entendre, son «petit bonheur perso rien qu'à lui» justifierait donc tout ce système d'exploitation ?

Le Soigneur

Encore un abus de langage visant à perpétuer coûte que coûte un système de domination et d’asservissement (à des fins marchandes) en le dissimulant sous un simple mot pour mieux le nier.
Délire anthropomorphique, voilà que le dresseur ne «dresse» plus.
Désormais étiqueté soigneur, il soignerait donc ici sa famille qui l'attend impatiemment pour exécuter «spontanément» (mais sur commande) des pitreries sans fin.
Une fonction laissant entendre des soins vétérinaires... en effet, apporter des soins en captivité à des maux engendrés par la captivité s’impose, pour autant qu’on sache faire… or ce n'est pas ce que démontre le navrant taux de mortalité, à des âges précoces, pour de nombreux « pensionnaires » (haaa ! le sens des mots…) — qui n'ont pas demandé à être là — mais à qui le loyer est extorqué par un travail sans Code du Travail ni syndicat.
Remuer du croupion sous la sono des «spectacles» ne leur fait pas non plus repousser leurs dents détruites — à force d'ennui et de mal-être — en rongeant les bords de bassins.

Visiteurs ! réfléchissez et pensez par vous-même…

MARINELAND  / Page 5 de la plaquette de désinformation 1999

Un écran de fumées

Liste de mots dénaturés, vidés de leur sens et détournés, relevés dans la plaquette Marineland 2019 :
Passion 
Protéger
Rencontrer
Au service de la nature, des mers, des océans (!)
Biodiversité
Préservation
Amour des animaux
Mes meilleurs amis, ma famille
Complicité
Qualité de soins
Mission pédagogique
Valeurs

lundi 19 août 2019

MARINELAND a le sens des proportions

Fosse à orques : 1520 m2

Parking du Lagoon : 3180 m2
Parking : 29340 m2

Surface totale des parkings (en «Zone Rouge» bien inondable) :
32 520 m2
« Au service de la préservation, de la biodiversité… et du chiffre d’affaire »

La surface de la fosse à orques (1520 m2)
Vérifiez par vous-même sur le site Geoportail de l'IGN

dimanche 18 août 2019

Marineland, parc à huîtres ?





Par Fondation Marineland
Pétition adressée à Gouvernement
Bonjour,
La fondation Marineland dit non à la fermeture du parc, nous souhaitons continuer nos spectacles de nuit, nous avons plus d'un million de visiteurs par jour et par an.
Nous les soigneurs et soigneuses, nous demandons également d'autoriser la reproduction pour le bien-être de nos animaux
Aidez nous à mener à bien cette mission !

Un million de visiteurs par jour… c'est juste consternant de bêtise.
Un million de visiteurs par an, ça donnerait - si c'était vrai - 2740 visiteurs / jour), en Zone Rouge inondable et… sans aucune mesure d'évacuation spéciale ?

Alors, que font donc la police et la DDPP  ?

« Spectacle de nuit » les prétentions éducatives seraient déjà abandonnées ?

La sauvegarde des espèces ?… allons donc !, celle de leur emploi : sans aucun doute…

« Nous avons plus d'un million de visiteurs
par jour et par an »

• Voilà une pétition cautionnée Fondation Marineland… des gens sérieux, des scientifiques avec blouse blanche et tout et tout.
• Ces « scientifiques » qui pourtant ne savent pas compter et envoient donc des inepties au gouvernement.
• Et une Fondation qui voudrait relancer le truc vraiment essentiel à la conservation des espèces et à la compréhension de leur complexité, à savoir : les spectacles de nuit…

Tchaka Boum et boules à paillettes !!!

La communication du Parc est hors contrôle et le Directeur devrait convoquer LA SCIENCE dans son bureau pour la féliciter de cette démonstration de compétences.

Quel Q.I. les huîtres déjà ?

Pétition MRLD
https://www.mesopinions.com/petition/animaux/fermeture-parc-marineland/45394

Fondation ou Association ? les deux mon capitaine…

http://www.lesaquanautes.eu/index.php/fr/partenaires/55-fondation-marineland

Comité scientifique ?
ue ? http://www.lesaquanautes.eu/index.php/fr/le-comite-scientifique

https://manipulationmarineland.wordpress.com/2016/03/02/parrainage-animaux-marineland/

De Charybde en Scylla

Un billet invité et à fleur de peau de Isa-Glm Vg Wende.
Merci Isa.



« Nagez tout près des dauphins », suggéré par une gamine qui ne sait toujours pas nager seule sans brassards dans son «rêve éveillé», miraculeusement seule sans encadrement, en superposition virtuelle de dauphins miraculeusement là pour elle, le consternant rhabillage marketing ne permettant en fait même pas ! de barboter en maillot dans le même marigot que les esclaves marins.

Une rapide recherche internet, montre aisément qu'en fait Marineland empiète sur le créneau de «nage» avec les dauphins libres... versus des dauphins en boîte en sursis vital, fournis aux paresseux sur un plateau, telle la tête de Jean Baptiste par le roi Hérode sous le charme d'une cruelle écervelée adepte de la danse.

Certes le terme «nagez» est plus sujet à caution, que le «tout près», supposé implicitement compréhensible (à part par des enfants naïfs qui trépigneront d'impatience puis de déconvenue, et par des autistes Asperger dont la captation des sous-entendus n'est pas le fort) comme «selon mesures de sécurité, dans la mesure du possible mais vous comprenez pour des raisons d'hygiène, on est des gens responsables blabla...»
(Le pseudo-sérieux couvrant surtout un service juridique fort inquiet d'un quelconque incident pouvant déboucher sur de coûteux dommages-intérêts, en particulier d'une clientèle étrangère procédurière, et de l'impossibilité de prémunir leur fond de commerce de contaminations infectieuses en faisant défiler à la chaîne des lucratives charretées de clients pressés.)

Malgré des assertions de «domesticité*», invoquer clairement le danger serait un aveu implicite que des bêtes sauvages, de taille massive par rapport à un mioche qui plus est, restent imprévisibles malgré le dressage intensif de la conduite à tenir et le conditionnement d'obéissement à l'humain obtenu dès la naissance, l'avantage relatif d'un élevage artificiel permettant cependant de clamer qu'ils n'ont rien connu d'autre que ces murs de béton et un nourrissage sans avoir à chasser.

Seulement, bien que je n'en sois pas fière désormais, «nager avec les dauphins» - en piscine de mer(de) - mon fils l'a vraiment fait il y a une quinzaine d'années en littoral d'une île méditerranéenne (je ne dirai pas où), et ça n'a RIEN à voir avec cet ersatz...

La grand-mère était persuadée que son petit-fils adorerait, c'était son cadeau sincère et coûteux, bien entendu je ne conteste pas sa délicate et gentille attention.
On y a bien entendu également payé les photos de photographe-maison plein cadre au bord du bassin, les yeux de la tête, en supplément de l’«attraction» privée, comprenant des entrées pour toute la famille massée dans les gradins avant l'heure d'ouverture au public...

Cela me répugne de - en un sens - faire de la pub pour «ça» ! cependant l'hygiène et la sécurité, pour une «prestation» correspondant réellement à leur publicité, là-bas ils savaient faire !

Outre l'obligation de comprendre l'anglais dans lequel s'exprimerait le personnel d'encadrement, ou bien d'avoir près de soi un traducteur, outre la signature d'un engagement écrit stipulant l'obéissance absolue aux consignes de sécurité et d'hygiène demandées sous peine d'exclusion immédiate sans remboursement, outre la déclaration préalable de savoir nager, outre l'âge minimal requis de 8 ans, outre la douche savonneuse totale obligatoire avant et après le passage dans la zone réservée normalement interdite au public, de tous les participants (par petits groupes de 8 touristes et leurs éventuels accompagnateurs, un par matinée) ainsi que la fourniture d'une serviette et de claquettes neuves remportées comme souvenir à l'estampille de ce zoo marin (car hélas y étaient également emprisonnées diverses espèces pour égayer le touriste et décorer les lieux entre deux maigres palmiers), le «sérieux» de l'entreprise allait jusqu'à assister obligatoirement à un long briefing préalable accompagné d'un documentaire pédagogique sur la vie des dauphins libres sans balivernes plaquées des dauphins captifs (ex. espérance de vie, contrairement aux salades servies au visiteurs marinelandesques).
Soyons honnête, ils se sont bien gardés de préciser la provenance de leurs dauphins, comme personne ne s'est avisé d'en formuler la question, ça tombait plutôt bien.

Or j'en pleure encore, d'avoir lu des années après que c'étaient des dauphins sauvages capturés en Mer Noire et dressés, et en prime, ils en étaient à leur seconde équipe la première ayant crevé... et je me mettrais des claques du leurre de ce qu'on croit voir dans ce qu'on veut voir : en fait probablement inquiets de recevoir une sanction de n'avoir pas effectué correctement l'injonction, ces obéissants animaux avaient l'air tellement «concernés par leur tâche» (ah oui ?!), au point de revenir (spontanément ?!) chercher la petite fille qui n'avait pas réussi à s'accrocher à leurs ailerons quand deux d'entre eux passaient de chaque côté d'elle pour le «tour» prévu d'être tiré à toute vitesse à l'autre bout du (minuscule) bassin joliment ensoleillé (bref sans ombre)...

Tout était rigoureusement propre, bien sûr ça avait l'air «petit», «quand même», mais le gamin avait des étoiles dans les yeux (et toute la journée il est resté comme un zombie, refusant de se rincer pour garder l'odeur poissonnée sur lui - lol les bouts de poissons morts loupés par les dauphins marinant dans l'eau salée finissent quand même par pourrir vite sous le soleil implacable...).

Si peu d'objections à peine surgies, noyées aussi sec (!) dans le feu du «merveilleux» et de l'«exceptionnel», par le tsunami de l'égoïsme paternaliste, envers nos cousins marins, et surtout, de l'excuse suprême du «bonheur enfantin»... sans se demander quelle «vie» était réellement laissée à ces pauvres animaux, jour après jour sollicités sans aucun libre-arbitre pour ces odieuses clowneries futiles et serviles, avec l'abject alibi de mieux les connaître «de près»... eux n'y gagnent en revanche vraiment, mais alors vraiment rien ! à nous connaître ainsi !!

La petite soeur, trop petite, enviait son frère mais elle ne savait de toutes façons pas bien nager à l'époque même si on avait triché sur son âge...
Mais elle n'ira jamais : c'était la dernière fois qu'elle mettait les pieds dans un delphinarium.

Nos quelques approches suivantes de cétacés (dauphins, globicéphales) lors de vacances à l'étranger ont été via des sorties côtières de whale-watching, autant que se pouvait «respectueuses» en choisissant une enseigne non tapageuse (ni musique tonitruante à bord ni publicités agressives), en petit comité (en fuyant les gigantesques bateaux remplis de fêtards imbibés à la bière), avec discussion préalable permettant de tester la mentalité des opérateurs.

Mais même «comme ça», même «libres», ils ne le sont pas vraiment, harcelés jour après jour par des bateaux remplis de touristes désœuvrés avides de sensations, d'images et d'occupation - certes jamais les mêmes, pour ces «simples visiteurs» c'est «exceptionnel», mais pour les dauphins c'est tous les jours... Je comprends maintenant que ça les dérange éhontément, que l'arrêt spontané du groupe de globicéphales pour que le seul petit tête, scène «adorable» devant laquelle tout le monde s'extasiait, devant laquelle le bateau avait bien évidemment également stoppé sa course dans les vagues - au risque que le bateau chavire lorsque tout le monde s'est, bien évidemment, précipité au bord du même bastingage - était une scène familiale privée, violée par le voyeurisme outrancier du spéciste lambda qui s'ignore.
Nous n'y avons jamais «nagé» avec eux, et ni eux ni nous ne s'en portent plus mal...

De Charybde en Scylla, du harcèlement quotidien à la captivité à perpétuité, se divertir en condamnant d'innocents habitants planétaires à l'ennui profond entrecoupé de pénibles obligations inutiles pour eux et des pitreries grotesques, quelle est notre réelle légitimité pour leur infliger ces traitements in-humains ?!
Celle de l'argent sale ?

«Comme ça» est-ce vraiment «moins pire» que «ça»? (tout «bien» selon des critères aveugles à la condition dramatique d'êtres supérieurement intelligents futilement dérangés ou asservis, pour le bon plaisir d'imbéciles dont j'ai fait partie, et pas d'arnaque commerciale sur la «prestation» fournie, hormis le prix exorbitant pour lequel ils n'avaient pas besoin de mettre un revolver sur la tempe, quand on est assez décérébré pour être alléché par une baignade en prison et participer de près à l'exploitation d'esclaves, ça se bousculait au portillon pour les réservations à l'avance, et les enfants n'étaient pas majoritaires) ...

Et si, tout simplement, on leur «lâchait la nageoire» ?!

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EDIT : via C'est Assez ! , un article de Ouest-France du 28/08/2019, relatant les mesures restrictives prises récemment par la Nouvelle-Zélande pour limiter la nuisance envers les dauphins sauvages de la promiscuité que les « nages » leur imposent dans leur milieu naturel.
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https://www.liberation.fr/futurs/2017/05/21/marineland-ca-fait-mal-car-on-aime-nos-animaux_1571192
Ces critiques, virulentes sur les réseaux sociaux, sont difficiles à digérer pour les soigneurs.
«Ça fait mal car on aime nos animaux. Quand on boit un verre dehors, on ne dit pas qu’on travaille à Marineland»
, confie l’une d’eux.
«Je comprends que ça puisse faire mal au cœur de voir des dauphins dans les bassins. Mais, non, on ne brûle pas les yeux des otaries avec le chlore, on ne se cache pas pour faire des soins»
, rétablit Katia.
Quant au transfert des animaux de l’aquarium à la mer :
«Les hommes font partie de leur vie. Si on relâche les dauphins, il faut nettoyer leur disque dur. Cette population est domestique, elle ne peut pas revenir à ce qu’elle n’a jamais été», répond Jon Kershaw estimant que tout est question «d’état d’esprit» : «Le problème, c’est l’anthropomorphisme dont on est en partie responsable. Les anticaptivité parlent de prison. Mais ces animaux ne savent pas qu’il y a un ailleurs.»

https://www.notre-planete.info/actualites/2184-dauphins_souffrance_delphinarium


lundi 12 août 2019

Les faussaires

Entrée du Parc de Marineland, août 2019

Qu'y a-t-il de commun entre cette photo de l'entrée du Parc Marineland d'Antibes et cette vidéo institutionnelle promettant le «contact magique» entre une enfant et des dauphins ?


Le lien direct vers la vidéo ICI*
 
Ce qui les relie comme une accablante démonstration, c'est bien l'Esprit même de l'entreprise MARINELAND et son credo fondateur, à savoir le mensonge et la manipulation, l'instrumentalisation de l'enfance, cette grande facilitatrice de chantage affectif permettant de mieux exploiter à leur tour les parents soi-disant innocents… mais pourtant désormais complices car ils ont tous les moyens de savoir ce qui se passe réellement derrière ce décor en toc et la soupe pseudo-scientifique débitée, censée le légitimer.
Une tromperie morale portée par un argumentaire opportuniste axé sur la préservation, la protection des animaux quand ceux-ci sont captifs à jamais, prisonniers de conditions de vie inacceptables qui ont été suffisamment développées sur ce blog et d'autres pour ne pas y revenir.

Une tromperie commerciale aussi, illustrée par cette vidéo totalement mensongère actant le fait que ces marchands considèrent bien clairement que leur clientèle est constituée d'imbéciles.
Un  mensonge assumé qui pourrait, devrait attirer l'attention de la Répression des Fraudes quand on sait les conditions réelles de la prestation hors de prix du si pompeusement nommé Lagoon.

Car en effet, aucun de vos enfant ne nagera comme dans un rêve avec les joyeux-dauphins-toujours-bondissants-et-souriants parce que «vos gosses le valent bien».

Pour les marmots comme pour vous, ça sera station debout dans un pédiluve d'eau chlorée, en tenue d'égoutier, séparés du rêve à deux balles par une paroi de plexi…

La REALITE, c'est beaucoup moins glamour.

Photo GAC
Vous serez donc arnaqués de façon totalement préméditée et «marketisée» en amont, en plus de contribuer financièrement et grâce à votre présence invasive à ce business archaïque.

C'est bien fait pour vous, il faut ouvrir les yeux pour ça comme pour tout le reste.

Soyez certains qu'un jour vos enfants devenus grands vous reprocheront votre aveuglement et votre paresse mentale.

 * Fake un jour, fake toujours 

On ne manquera pas de remarquer, l'extrème perversité du montage vidéo qui vise à faire croire aux parentx gogos et à leur marmaille qu'ils vont barboter en « direct live» avec les dauphins, comme le montre l'insertion d'une série de plans - quasi subliminaux - laissant apparaître les brassards de flottaison oranges de l'enfant sensé être librement en communion dans les eaux où évoluent les dauphins. 
Un joli procédé tout à fait dans «l'esprit Maison» du Marineland d'Antibes.
Source d'inspiration :
…pour le cas ou vous voudriez vous plaindre de la manœuvre sournoise :
Extrait :

« (…) La législation distingue deux types de pratique commerciale trompeuse : les actions trompeuses et les omissions trompeuses. Le professionnel incite le consommateur à conclure l'achat alors qu'il n'aurait pas contracté dans d'autres circonstances.
L'action trompeuse présente de faux ou de vrais éléments qui, dans les deux cas, induisent le consommateur en erreur. (…)»


jeudi 31 janvier 2019

7 février 2019, MARINELAND devant le Tribunal Administratif

« Dès lors que les delphinariums gardent captifs des cétacés, animaux protégés (et inscrits à la CITES), ils ont l'obligation de prouver qu'ils agissent pour protéger la faune sauvage, en transmettant tous les trois ans un rapport récapitulatif aux préfectures locales.
Marineland ne l'a pas transmis et la Préfecture feint de ne pas savoir de quoi nous parlons.
Nous avons lancé une procédure en justice pour obtenir ce document.
Pour les dauphins et les orques, nous ne lâchons rien! »
 - One Voice -

La suite ICI